Mes affiches sont systématiquement arrachées dans plusieurs communes de la circonscription.
Dans ces conditions, la démocratie survivra-t-elle dans notre circonscription?
Qui est démocrate?!
Qui suis-je
-Docteur en Médecine
-Médecin Capitaine de Réserve
-Ancien médecin des urgences
-Conseillère municipale d'Altkirch
-Conseillère Nationale de l'UDF
-Secrétaire Générale de l'UDF du Haut-Rhin
-Mère de quatre enfants
-Née le 15 juin 1955 à Dannemarie
-Originaire d'une famille d'agriculteur de Friesen
-Domiciliée à Altkirch
Bernard OBERLIN, suppléant
"Ce qui m'a séduit dans le programme de François Bayrou, c'est cette attitude nouvelles qui refuse le face à face stérile gauche-droite que nous connaissons depuis trop longtemps.
"Père de famille, pharmacien dévoué et écoutant, chef d’entreprise, homme cultivé, une subtile alchimie anime cet homme attentif et ouvert qui assume fonctions et engagements avec convictions, discrétion et discernement. "
Mon approche, mon programme
MON APPROCHE :
- Travailler en concertation avec les élus, reconnaître leur travail et le valoriser.
- Fédérer tous les élus de la circonscription
- Je suis dans le concret, l’efficacité et la rigueur ; je n’entre pas dans les grandes polémiques; je ne travaille pas dans l’idéologie et les grands dogmes !
- Je suis issue du monde du travail et je veux une approche pragmatique de la politique
- Je veux garder ma liberté de réflexion et de parole en toute circonstance
MON PROGRAMME :
Réduire et simplifier les contraintes et les formalités administratives
Etre une force de proposition et de critiques des lois
M’investir dans les grands problèmes : écologie, réforme de la Sécurité Sociale
I. L’éducation nationale et la famille
- Remettre l’enseignant au centre du système éducatif
- Les familles doivent être encouragées et soutenues
- Il faut réaffirmer l’autorité parentale tout en accompagnant les parents dans leur rôle si nécessaire
II. Société :
- Redéfinir les valeurs fondamentales de notre société, les enseigner , et les faire partager et aussi donner l’exemple par nos élus !
- Ces valeurs sont le ciment de notre société et nous permettent de cohabiter sereinement.
- Il faut séparer les pouvoirs médiatiques et politiques.
III. Chômage
a. Le chômage des jeunes : priorité des priorités
Redonner espoir et confiance à nos jeunes démotivés par les difficultés à trouver un travail
- Mettre l’éducation et la formation au centre de nos préoccupations.
- Il faut une formation pour chaque élève qui termine sa scolarité : c’est la clef de l’emploi
- Développement de la langue régionale et des grandes langues internationales (clef de l’emploi)
b. Le chômage des quinquagénaires
Je propose 2 emplois nouveaux , en CDI, sans charges sociales pendant 5 ans, quelques soient l’âge ou la qualification du salarié.
- Encourager le développement des petites entreprises
- Encourager les entreprises existantes à se développer en respectant la libre concurrence (surveiller les emplois au noir : conjoints, enfants..) .
IV. Salaires
- Simplifier les démarches administratives pour déclarer et payer un salarié et ceci quelque soit la taille de l’entreprise
o jusqu’à 20 types de contrat de travail : est –ce acceptable ?
- L’augmentation du pouvoir d’achat passe par une meilleure rémunération des heures supplémentaires (par ex. 35 % de plus sans coûter plus cher à l’entreprise).
V. Moyens de communication
a. Les routes
Ce qu'on peut faire en Suisse, on peut le faire chez-nous !
Tout doit être fait en tenant compte du développement durable
- RN 66
Ces travaux doivent absolument respecter l’intégrité des villages et au mieux l’environnement.
Il ne sert à rien de dévier 2 villages (Bitschwiller les Thann : coupé en 3, et Willer sur Thur) pour déboucher sur un goulot d’étranglement au point que 2 camions ne peuvent plus se croiser.
Ce que le département des Vosges a réussi à faire : nous le pouvons aussi !
De ce fait ce n’est plus un grand axe et le tourisme est transféré en Franche Comté.
Candidate aux législatives, le problème évoqué est important.
b. Les transports en commun / Fédérer les énergies des élus
Développer les transports en commun. Il faut une alternative au transport individuel
- Développer les transports en commun quelque soient leurs modalités mais surtout à une fréquence régulière, performants, souples, rapides, peu coûteux et avec des correspondances adaptées.
- Permettre aux personnes n’ayant pas de voiture de pouvoir se déplacer facilement et rapidement et lutter ainsi contre la solitude des personnes âgées.
- Je propose le tram-train à un coût dérisoire, modique pour les habitants de la région deThann et Mulhouse-Belfort.
- Je propose des transports en commun adaptés reliant notre région à la Suisse pour le transport des frontaliers.
- Des minibus fréquents à horaires adaptés pour le Sundgau et les vallées et en particulier faciliter les déplacement de Masevaux à Thann.
- Le train de Dannemarie à Bonfol désenclaverait le Sundgau et redynamiserait la vallée de la Largue.
VI. Les retraites
Revaloriser les petites retraites à hauteur de 90 % du SMIC au minimum.
Réaffirmer le respect dû aux personnes âgées.
VII. Rationaliser nos structures politiques
Il faut réduire le mille feuille administratif et politique.
Redéfinir le rôle de chaque structure et éviter des superpositions de rôles qui sont non seulement inefficaces mais aussi contre-productives.
a. 1er exemple : une seule structure doit gérer les établissements scolaires :
- Actuellement le conseil général gère les collèges,
- Le conseil régional gère les lycées,
- La commune gère le centre sportif.
Ces actions sont lourdes, coûteuses et mènent à l’inertie.
b. 2e exemple : les transports en commun sont gérés
- par le conseil régional et la SNCF pour les transports ferroviaires
- Par le conseil général pour les transports en bus
VIII. Agriculture
Aider les agriculteurs qui pratiquent une agriculture raisonnée à maintenir la pérennité de leur exploitation.
Il s’agit non seulementde protéger la terre qu’on va léguer à nos enfants, mais aussi la santé des agriculteurs !
IX. Environnement
- Sensibiliser les jeunes à l’environnement
- Encourager les particuliers à avoir une attitude respectueuse de l’environnement.
- Conserver les milieux naturelset le paysage de notre régions ainsi que leur faune et leur flore : forêts (poumons de la Planète), bosquets, marais, prairies, zones alluviales, riviéres et les lacs
- Raccourcir les transports en favorisant la vente de proximité des produits locaux.
- Intégrer non seulement les coûts de transports mais aussi le coût pour l’environnement (émission de gaz à effet de serre), l’amortissement du coût d’une route et leur entretien dans le prix de revient du produit transporté.
- Il faut préserver la Planète qui accueillera les générations futures
X. Les problèmes de l’ENERGIE :
Il faut encourager les énergies nouvelles.
Dans les 10 prochaines années, il faut anticiper le déficit pétrolier en encourageant les projets innovants : énergie solaire, architecture solaire passive, éolienne.
XI. Développer les outils de communication moderne :
- Généraliser le câble
- Permettre à tous d’avoir accès à internet dans nos villages (en Inde on trouve des postes internet dans les villages les plus reculés de l’Himalaya, c’est aussi possible pour le Sundgau ! )
- Permettre à tous d’accéder à toute l’offre culturelle de la région y compris en Suisse et en Allemagne
- Faire de nos villages un lieu de vie, de bien-être pour les jeunes, les familles et les personnes âgées
XII. La Sécurité Sociale
La sécurité sociale a régulièrement été réformée : celles-ci ont montré leurs limites à chaque fois au bout de deux ans !
Le comité d’alerte sur le dérapage des dépenses est saisi cette semaine. Que va faire le nouveau gouvernement ?
Réduire une fois de plus les remboursements et augmenter les cotisations ?
Irons-nous vers un système libéral à l’Américaine, un système à deux vitesses où les personnes qui ont les moyens financiers pourront être assurés et les autres seront assurés au minimum ?
XIII. Le Régime local de Sécurité Sociale est constamment attaqué
Le droit local : spécificité alsacienne doit être maintenue ; le député à Paris doit y veiller.
XIV. Culture
Créer des partenariats avec nos voisins suisses et allemands
Actuellement l’association la Régio (qui assure la collaboration de Bâle et du Sundgau ) est en panne (plus de financement).
Notre circonscription actuellement :
- vit au ralenti, asphyxiée dans des méthodes ringardes, passéistes, conservatrices
- est administrée au jour le jour,
- sans projet global,
- sans avenir clairement défini !
- Nous sommes englués dans la passivité, la soumission et les méthodes passéistes.
- Je veux des nouvelles méthodes, une nouvelle vision de cette circonscription, « un projet d’espoir » (F. Bayrou).
Nous voulons devenir une circonscription qui sache allier :
- Le succès économique
- La réussite de ses jeunes
- La protection de notre environnement pour un développement durable
- Développer notre riche patrimoine linguistique et culturel
- Développer le tourisme
Pour un nouvel avenir dans les cantons de notre circonscription!
Notre région du sud du Haut Rhin, le Sundgau et les vallées de la Thur et de la Doller, vit une crise grave :
- emplois perdus ou menacés
- villages de plus en plus privés de services publics
- dessertes routières dangereuses, théâtres d’accidents répétés
-RN 66 asphyxiée, les bouchons sont lots quotidiens
- insuffisance des communications et des transports
- environnement en péril, biotopes à l’abandon
- disparition progressive de la langue alsacienne
- manque de volonté pour faire de nos enfants des bilingues
- jeunes en désarroi, sans avenir réel, sans projet
- familles trop isolées, démotivées
Et il y a tant d’autres sujets de mécontentement, il y aurait tant à faire!
Seul le député sortant semble content et satisfait !
Moi, je veux que le Sundgau sorte de la crise !
Les motivations de ma candidature
Ma jeunesse
Au club canin de Dannemarie et à l’association des arboriculteurs du Sundgau, j’ai découvert la richesse de la vie associative.
Mon travail
Mes études de médecine, m’ont conduite à une pratique hospitalière, durant plusieurs années dans les services des urgences et de gynécologie-obstétrique des hôpitaux de Thann et Altkirch.
C'est par mon travail de médecin que j‘ai appris que la santé n’est pas seulement une question de médecine mais aussi un problème profondément humain touchant l’environnement tant social que professionnel.
Je suis actuellement conseillère municipale à Altkirch et je suis au service de l’Etat et de l’armée en tant que médecin réserviste.
Jacqueline Bleny-Wadel est :
Médecin capitaine de réserve
Mon implication dans le monde politique
Ma famille politique c’est le mouvement démocrate
Les valeurs humanistes rhénanes m’ont incitée à m’engager depuis plusieurs années à l’UDF Mouvement Démocrate d’abord en tant que militante puis comme conseillère nationale et secrétaire générale de la fédération de Haut-Rhin.
Avec François Bayrou, je veux contribuer à dynamiser notre région si riche en potentialités.
# Susciter l’enthousiasme
# Mettre l’éducation et la formation au centre de nos préoccupations
# Protéger notre environnement si indispensable à notre survie
# Promouvoir la langue et le patrimoine régional
# Développer les transports de proximité
Jacqueline Bleny-Wadel était présente à Serres-Castet (Béarn) lors de la déclaration de candidature à la Présidence de la République de François Bayrou.
Au cours de telles rencontres les militants centristes tissent des liens qui leur permettent d’être opérationnels dès le début de leur mandat.
Photo : B. Gimenez
Jacqueline Bleny-Wadel s’entretient avec Jean Marie Cavada au cours d’une université d’été.
Ces temps d’échanges et de réflexions ont permis à Jacqueline Bleny-Wadel d’acquérir une culture politique et de développer son aisance relationnelle.
Les valeurs de la famille
« La famille a toujours été pour nous un cocon chaleureux où chacun a pu se ressourcer » précise Laurence
« La famille, dans ses différentes formes, reste pour nous une valeur fondamentale. Nous voulons créer une société plus harmonieuse où les valeurs humaines sont centrales. Les mots tels que chaleur, solidarité, entre-aide, nous sont particulièrement chers ».
« Devenons le changement que nous souhaitons pour le monde» Gandhi
Le bilinguisme : une richesse !
Je signe sans aucune retenue la charte pour les langues régionales. Si je suis élue vous pouvez compter sur moi pour mettre ce sujet aux débats de l’Assemblée Nationale. Je soutiens évidemment l’ouverture de nouvelles classes bilingues dans notre région qui se mettent en place avec tant de difficultés (voir articles récents dans l’Alsace du 22.05.07).
Je suis convaincue que le bilinguisme (au moins) est une richesse culturelle, un atout pour l’emploi mais aussi une richesse intellectuelle qui accroit les capacités de chacun, à réfléchir, à s’exprimer, à comprendre son voisin.
Je ne prêche pas sur ce site pour le bilinguisme comme certains défendent l’alsacien en parlant le français !
C’est pourquoi, je vous donnerai des arguments concrets, des expériences de mon passé qui témoignent de ma conviction en faveur du bilinguisme !
1. Mes quatre filles possèdent parfaitement l’allemand écrit et oral
Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un hasard si ma fille Laurence est professeur certifiée d’allemand.
Ma fille Catherine suit la formation pour être professeur d’école en classe bilingue ; elle suit actuellement les cours à la « Pedagogische Hochschule » de Fribourg en Allemagne.
Mes quatre filles ont passé une année de collège dans un collège en Allemagne pour bien apprendre l’allemand.
Elles étaient régulièrement dans des centres de vacances allemands où elles étaient les seules françaises et ceci dès la fin de l’Ecole primaire.
2. Il y a 17 ans, quand mes enfants étaient à l’Ecole primaire d’Altkirch, d’autres enfants bénéficiaient de cours de Turc, de marocain, etc.
Ma fille Laurence voulait suivre les cours de turc avec sa grande copine ; je l’y ai encouragée, malheureusement ce projet n’a pas pu aboutir, et je trouve encore aujourd’hui que c’est bien dommage.
J’ai alors proposé à un autre couple de parents d’élèves de faire créer un cours d’alsacien. Nous avons tenté de recruter des parents d’élèves par voie de presse : en vain, nous n’avons pas eu de réponse ; nous étions obligés d’abandonner notre projet, je crois que c’était prématuré !
3. En revenant de vacances en Inde, j’ai écrit un petit texte que vous trouverez à partir du raccourci ci-joint.
J’étais dans le train entre New Dehli et Calcutta ;
J’ai passé une bonne soirée à discuter avec une très sympathique professeur d’anglais qui m’a expliqué qu’au Bengale occidental, donc à Calcutta, il n’est pas pensable de passer le baccalauréat sans posséder parfaitement à l’écrit et à l’oral les 3 langues suivantes :
· Le Bengali : langue régionale du Bengale
· Le Hindi : langue nationale de l’Inde
· L’anglais : langue internationale ;
Je me suis vraiment posée la question de savoir qui vivait dans un pays en voie développement : elle ou moi ?
J’ai des contacts réguliers avec un ami au Pays Basque qui est conseiller général d’Anglet : le Dr Bernard GIMENEZ qui était le 1er responsable de la commission du bilinguisme.
Nous nous entretenons régulièrement à ce sujet ;
Actuellement au Pays basque, un partenariat s’établit entre le conseil général, l’Etat et les structures d’enseignement.
Il y a 2 filières d’enseignement :
*Immersion : 100% de la maternelle jusqu’au CM2, l’enseignement du français ne commence qu’au CM2 par ex. ce sont des ikastola (existent depuis 1967) ; l’enseignement du basque représente environ 10 000 jeunes de la maternelle à l’université ; il y a des bacs en basque.
* Système : éducation nationale ou enseignement privé
Au niveau du volume horaire : 50% en langue basque ;
On apprend dans la langue : par ex les maths ou la géo sont enseigné en basque
La langue étrangère enseignée en 1er est l’anglais ; puis l’espagnol, l’allemand.
Le basque n’est pas considéré comme langue étrangère mais langue régionale.
En pays basque sud dans la communauté d’Eskadi (en Espagne), depuis la mise en place d’un gouvernement basque il y a plus de 25 ans, 100% des jeunes sont bascophones.
Toute une génération a acquis la connaissance du basque.
D’après le Dr Gimenez, s’il y a une volonté politique très forte, les résultats sont à la hauteur.
Il faut obtenir un consensus très fort entre les différents acteurs pour réussir, c’est pourquoi le rôle des politiques est fondamental !
C’est une excellente manière d’intégration pour les parents d’enfants venant d’autres régions dans un pays à forte identité d’après une enquête Sofres au pays basque.
Ce n’est pas faire œuvre de nostalgie, mais en développant l’enseignement bilingue on développe des qualités humaines.
Les enfants qui suivent l’enseignement basque ont des meilleurs résultats au bac que les monolingues.
Les enfants apprennent que le monde n’est pas uniforme mais complexe, et la curiosité est éveillée très tôt chez l’enfant.
On peut être unis et différents ; nous devons cultiver notre patrimoine, notre langue.
Lire sur le site du "Pacte des langues régionales " :
http://www.pactedeslangues.com/spip.php?article4168